Dans le cadre de sa nouvelle phase de mise en œuvre, le projet EnPRISE 4 a été officiellement lancé dans tout le territoire national. Ce lancement marque le démarrage effectif des activités, sous la coordination du Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (CRCF) et ses partenaires de mise en œuvre la DLSI, le RNP et le RCJ, en partenariat avec les directions régionales de la santé.
- Une mobilisation forte des acteurs locaux
Ces cérémonies de lancement ont rassemblé un large éventail d’acteurs : autorités administratives et sanitaires régionales, responsables de districts, représentants des directions régionales de la santé, partenaires communautaires. Cette mobilisation traduit un engagement collectif en faveur d’une meilleure prise en charge des enfants et adolescents vivant avec le VIH.
- Des objectifs ambitieux pour une prise en charge intégrée
Le projet EnPRISE 4 ambitionne de renforcer de manière durable la réponse nationale au VIH pédiatrique, à travers plusieurs axes prioritaires :
- Le renforcement des compétences des prestataires de santé et des acteurs communautaires ;
- La mise en œuvre d’un soutien psychosocial personnalisé (annonce du statut, observance, tutorat) ;
- Le développement de services de santé sexuelle et reproductive adaptés aux adolescents, en particulier aux jeunes filles ;
- L’amélioration de l’accès aux soins, du suivi virologique et de la continuité des traitements ;
- La production de données à travers une recherche opérationnelle sur l’efficacité du Dolutégravir et l’impact du remboursement des frais de transport.
- Une extension nationale au service des territoires
Après les résultats probants obtenus dans neuf régions lors de la phase précédente (EnPRISE 3, 2020–2023), le projet entre dans une nouvelle dynamique avec une extension à l’échelle nationale, afin de couvrir des zones jusque-là non desservies.
Sur le territoire, tous les districts sanitaires sont concernés. Les activités prévues incluent :
- Des formations à l’endroit des professionnels de santé et des relais communautaires,
- Des supervisions sur site et des accompagnements techniques,
- Des séances de sensibilisation au sein des communautés,
- Des consultations psychosociales renforcées,
- Des initiatives de plaidoyer en faveur de l’intégration du VIH dans les politiques locales.
- Une dynamique partenariale essentielle
Porté par le CRCF, EnPRISE 4 s’appuie sur un solide partenariat avec :
- La Division de Lutte contre le Sida et les IST (DLSI),
- Le Réseau National des personnes vivant avec le VIH (RNP+),
- Le Réseau Convergence des Jeunes (RCJ),
- Les directions régionales de la santé,
- Les structures de prise en charge locales, ainsi que les organisations communautaires de base.
Cette synergie entre les différents acteurs vise à assurer une mise en œuvre cohérente, contextualisée et durable, en tenant compte des spécificités de chaque territoire.
- Des premières actions sur le terrain
Dans les prochaines semaines, le projet entamera concrètement ses premières interventions dans les régions: formations, accompagnement psychosocial, consultations communautaires et missions de supervision. Ces actions visent à contribuer activement à l’élimination du VIH pédiatrique, conformément aux objectifs du Plan stratégique national de lutte contre le VIH 2023–2030.
Le lancement national du projet EnPRISE 4 marque une étape décisive dans la lutte contre le VIH pédiatrique au Sénégal. À travers une approche multisectorielle, inclusive et décentralisée, ce projet place les enfants et adolescents vivant avec le VIH au cœur de l’action, en leur garantissant un accès renforcé à des soins de qualité, un accompagnement psychosocial structuré et des services adaptés à leurs besoins. En s’appuyant sur la mobilisation des acteurs locaux, l’expertise du CRCF et la complémentarité de ses partenaires, EnPRISE 4 ouvre une nouvelle ère dans la réponse nationale, où engagement communautaire, coordination institutionnelle et innovations thérapeutiques convergent vers un objectif commun : ne plus laisser aucun enfant ni adolescent en marge de la prise en charge du VIH.









